Selon une étude publiée récemment dans la revue scientifique « The journal of Neuroscience », la rétine renferme une protéine qui influence sérieusement tant le fonctionnement que la survie des cellules sensibles à la lumière, lesquelles sont essentielles à la vue. Ce qui favoriserait une meilleure compréhension des maladies dégénératives de la rétine, et permettrait ainsi de réduire les cas de cécité.
En se focalisant sur le processus de compartimentation à l’intérieur des cellules, les scientifiques se sont aperçus qu’en l’absence de la protéine Numb (qui agit tel un agent de la circulation), il est impossible que les photorécepteurs (responsables de la détection de la lumière) puissent conduire une molécule essentielle à la vision vers le compartiment adéquat. Provoquant de la sorte la dégénérescence et la mort des cellules, d’où l’apparition de maladies dégénératives de la rétine responsables de millions de cas de cécité à travers le monde.