Provoquée par la mort lente et progressive des neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du cerveau, la maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative caractérisée par une raideur fluctuante, des tremblements assez fréquents, des problèmes d’équilibre, une rigidité musculaire, une réduction de l’activité, etc.
D’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut Universitaire de Londres (Royaume-Uni) et publiée dans la revue Acta Neuropathologica Communications, un nouveau test non invasif serait en mesure de détecter la maladie de Parkinson bien avant l’apparition de ses premiers symptômes.
En effet, les scientifiques expliquent que ce test qui s’appuie sur des instruments d’imageries communément utilisés dans les cliniques ophtalmologiques, permettrait de détecter un manque d’épaisseur de la rétine ainsi qu’une modification au niveau de certaines cellules ganglionnaires de la rétine. Chose qui peut révéler un déficit en dopamine. Or, la vision des personnes atteintes de Parkinson devient moins bonne en raison de l’altération des neurones responsables de la libération de dopamine.
Le Pr Francesca Cordeiro, principale auteure de l’étude, affirme que ce test permettrait une meilleure prise en charge de la maladie de Parkinson.