Certaines longueurs d’onde à l’instar de l’ultraviolet ou de l’infrarouge ne sont pas captées par les cellules photo-réceptrices de l’œil humain. En effet, ce dernier perçoit uniquement les longueurs d’onde entre 400 nanomètres (le violet) à 700 nanomètres (le rouge).
Néanmoins, d’après une étude réalisée par des chercheurs de nationalités différentes et publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, l’être humain serait en mesure de détecter une lumière dépassant le champ normal visible lorsque certaines conditions sont réunies. Il s’agit en effet d’ondes lumineuses appartenant aux infrarouges dont la longueur d’onde peut atteindre 1350 nanomètres.
Pour ce faire, deux photons appartenant au spectre infrarouge doivent heurter au même moment un pigment de la rétine. Ainsi, la combinaison des photons produit une énergie qui est à même d’activer le pigment et détecter de la sorte la lumière infrarouge.
Dans ce contexte, Vladimir J. Kefalov, auteur principal de l’étude a expliqué que « Si un pigment de la rétine est heurté par une paire de photons qui se succèdent rapidement et se caractérisent par une longueur d’onde de 1000 nm, alors ces particules lumineuses fourniront la même quantité d’énergie qu’un seul photon évoluant sur une longueur d’onde de 500 nm, c’est-à-dire dans le spectre visible. C’est pourquoi, il est possible de détecter ces émissions lumineuses. »