Bien qu’elles soient pratiques, les lentilles de contact peuvent occasionner certains désagréments (sécheresse oculaire, irritation, picotements, yeux rouges, etc.) à leurs porteurs, notamment lorsque ces derniers ne s’en occupent pas en bonne et due forme.
Dans ce contexte, des chercheurs en chimie de l’Université de Stanford en Californie ont mis au point un dispositif susceptible de recréer un film lacrymal sur la surface des lentilles de contact, et ce, afin de réduire la sécheresse oculaire ainsi qu’améliorer le confort des utilisateurs. De là même, les fabricants auront la possibilité de manipuler plusieurs variables associées au film en question à l’instar de l’humidité, de la température, de différentes substances, etc.
Notons que le film lacrymal se compose de mucus, d’eau et de lipides, et permet donc de réduire l’évaporation des larmes. D’ailleurs, Saad Bhamla, chercheur en bioingénierie à Stanford affirme qu’« une grande partie de l’inconfort associé au port de lentilles de contact est liée à la rupture du film lacrymal, un revêtement humide présent à la surface de l’œil ».
Publiés dans la revue spécialisée Investigative Ophtalmology and Visual Science (IOVS), les résultats de ce projet dévoilent une plateforme imitant la surface de l’œil baptisée i-DDrOP (Interfacial Dewetting and Drainage Optical Platform), laquelle favorisera, d’après les scientifiques, le développement d’une lentille de contact plus confortable à couche lipidique intégrée.