Dans le cadre de son étude clinique, le spécialiste français des systèmes de restauration visuelle Pixium Vision, a implanté avec succès, son nouvel implant épi-rétinien Iris II sur un homme de 58 ans, et ce, au sein du service d’ophtalmologie du CHU de Nantes.
Fonctionnant selon le même principe que son prédécesseur à savoir l’Iris I, l’implant Iris II permet de stimuler, de manière artificielle, la rétine des patients atteints de rétinite pigmentaire, dystrophie héréditaire qui altère progressivement la vision, grâce notamment à sa caméra intelligente bio-inspirée et ses 150 électrodes (environ le triple de ceux contenus dans l’Iris I).
Cela dit, la vision restaurée n’est pas encore parfaite vu que le sujet perçoit uniquement des formes et des mouvements.
Dans ce contexte, le professeur Michel Weber, chef du service d’ophtalmologie du CHU de Nantes, a précisé « La conception de l’implant ainsi que sa fixation sur la rétine rendent la procédure chirurgicale aisée, similaire au protocole habituellement observé par les chirurgiens rétiniens. Après des années dans le noir, le patient a déclaré percevoir des premiers signaux lumineux et va débuter sa rééducation pour apprendre à interpréter ces signaux ».
Par ailleurs, le lancement de l’implant Iris II est prévu pour 2016, sachant que la société Pixium Vision a déposé un dossier de marquage CE en décembre 2015.